Questionnaire sur le vécu médical des personnes trans, intersexes et non-binaires
Publié le 27/10/2025
2 min read - Rédigé par Lou, Président de TRANSpire
Projet de formation
Dans le cadre d’un projet de formation à destination des étudiant·es en santé, nous partageons ce questionnaire afin de recueillir vos expériences dans le milieu médical.
En effet, les parcours trans et intersexes étant, de fait, particulièrement médicalisés (en raison des transitions ou des suivis liés à l’intersexuation), nous sommes régulièrement confronté·es au manque de formation des soignant·es : questions intrusives, transphobie, intersexophobie, erreurs d’information, absence de relais fiables…
L’urgence
Plusieurs de nos membres trans, soignant·es ou en formation, constatent chaque jour le manque de formation persistant sur les transidentités et l’intersexuation, tant dans les enseignements que dans les pratiques professionnelles.
C’est pourquoi l’urgence de former les étudiant·es en santé (soins infirmiers, médecine, kinésithérapie, maïeutique, pharmacie…) s’impose. Nous nous saisissons de ce sujet pour que les soignant·es de demain soient en mesure d’accueillir et de soigner toutes les personnes, avec dignité et équité, au même titre que les personnes cisgenres.
Informations sur le questionnaire
- S’adresse exclusivement aux personnes s’identifiant comme transgenres, non-binaires et/ou intersexes, quel que soit leur âge, résidant ou ayant résidé sur le territoire français.
- Anonyme.
- Questionne vos ressentis, vécus et expériences au sein du milieu médical et peut vous ramener à des choses difficiles, vous n’êtes pas obligé·e de répondre à toutes les questions.
- Prend une dizaine de minutes.
Pourquoi ?
Afin que des situations comme celle-ci (capture d’écran d’un cours de psychologie en soins infirmiers dans une université parisienne, septembre 2025) ne se reproduisent plus, reprenons la main sur nos parcours et devenons acteur·ices de nos santés.

Il n’est pas acceptable que 16 étudiant·es en santé, futur·es soignant·es, considèrent encore la transition de genre comme une maladie.
Rappelons que la transidentité n’est plus considérée comme une maladie mentale en France depuis le 8 février 2010.
Conclusion
Afin de nous aider à construire au mieux ces formations, remplissez le questionnaire et partagez le autour de vous, nous avons besoin de vous pour faire changer les choses !